lundi 21 septembre 2009
lundi 14 septembre 2009
Les contes de fées dans la pub
Les contes de fées : une communication fondée sur la suggestion.
Source : « La psychanalyse des contes de Fées », Bruno Bettelheim, Edition Robert Lafont, 2003.
La publicité sur les contes de fées intègre les acquis de la théorie Freudienne : l’idée que dans le psychisme, l’inconscient joue un rôle essentiel.
L’homme est soumis à des tensions psychiques qui peuvent être apaisées par la sublimation ou la compensation symbolique. En outre les publicitaires recréent l’univers du conte pour rassurer, soulager les tensions des cibles.
La publicité offre donc à travers la mise en scène « féerique » d’un produit, un symbole compensatoire.
Les créatifs jouent sur une communication fondée sur la suggestion. Le but est davantage d’agir sur la conduite que sur le comportement.
La publicité utilise les contes de fées afin de provoquer le désir d’achat car grâce à la création d'un monde féérique, elle développe la fonction imaginaire de la cible.
Les symboles psychologiques et psychanalytiques cachés créent d’abord une peur, une frustration puis un besoin car dans les contes les notions de vengeance, souffrance, angoisse sont très présentes... ce sont les pulsions de mort dont parle Freud.
Et les créatifs répondent à ce problème ou besoin par la surprise. Ils agissent sur l’émotionnel.
Source : « La psychanalyse des contes de Fées », Bruno Bettelheim, Edition Robert Lafont, 2003.
La publicité sur les contes de fées intègre les acquis de la théorie Freudienne : l’idée que dans le psychisme, l’inconscient joue un rôle essentiel.
L’homme est soumis à des tensions psychiques qui peuvent être apaisées par la sublimation ou la compensation symbolique. En outre les publicitaires recréent l’univers du conte pour rassurer, soulager les tensions des cibles.
La publicité offre donc à travers la mise en scène « féerique » d’un produit, un symbole compensatoire.
Les créatifs jouent sur une communication fondée sur la suggestion. Le but est davantage d’agir sur la conduite que sur le comportement.
La publicité utilise les contes de fées afin de provoquer le désir d’achat car grâce à la création d'un monde féérique, elle développe la fonction imaginaire de la cible.
Les symboles psychologiques et psychanalytiques cachés créent d’abord une peur, une frustration puis un besoin car dans les contes les notions de vengeance, souffrance, angoisse sont très présentes... ce sont les pulsions de mort dont parle Freud.
Et les créatifs répondent à ce problème ou besoin par la surprise. Ils agissent sur l’émotionnel.
Les publicitaires optent également pour une communication fondée sur l’intégration, la projection car le conte n’est pas purement représenté.
En effet ce n’est pas le réel qui est mis en fiction, mais la fiction qui est mise en réel.
Le conte est ainsi détourné, utilisé comme prétexte pour valoriser le consommateur.
Cette communication projective met en avant le consommateur, vise ses attitudes et s’adresse à lui comme à un être exceptionnel : tel une fée, une princesse, un chevalier des temps modernes…
En effet ce n’est pas le réel qui est mis en fiction, mais la fiction qui est mise en réel.
Le conte est ainsi détourné, utilisé comme prétexte pour valoriser le consommateur.
Cette communication projective met en avant le consommateur, vise ses attitudes et s’adresse à lui comme à un être exceptionnel : tel une fée, une princesse, un chevalier des temps modernes…
Les publicitaires usent du conte de fée, qui est l’imagerie la plus populaire,
Ainsi dans la pub « Chanel N° 5 » le petit Chaperon Rouge n'est plus croqué par le loup, c'est au contraire lui qui vampe les loups et les transforme en « toutous » dociles.
On joue avec l'inconscient populaire, comme une façon de le revisiter, de le réinterpréter sans arrêt, de le mettre au goût de l'époque.
On joue avec l'inconscient populaire, comme une façon de le revisiter, de le réinterpréter sans arrêt, de le mettre au goût de l'époque.
La Cendrillon de la « Banque Populaire » qui dit : « Ciao les nazes, je vais à la Banque Populaire », incarne cette femme rebelle. La femme actuelle et non plus la pauvresse victime de la méchanceté de ses sœurs.
Mais à trop vouloir sublimer, le publicitaire parfois peut perdre le cœur de cible à la frontière du réel et de l’imaginaire. Le conte peut également empêcher l’identification si le discours est trop légendaire, irrationnel.
L.V
Poèsie
16 mètres carrés
Des piles de livres entassés,
Des feuilles pliées, chiffonnées,
Une rouge fanée,
Un cuivre poussiéreux,
Un poème très vieux.
Une étagère désastreuse,
Dans le journal : une voleuse!
Une mouche écrasée,
Une flamme évasée,
Un miroir sans double jeu,
Des photos et un pieu.
Un tampon avec l’initiale: L,
Un ange dans un four sans ailes.
Un tableau sans lueur,
Une ombre qui fait peur.
Une tortue avec une carapace dodue,
Dans le radiateur, un poisson tout velu.
Une boule immensément grandiose,
Une robe pourpre en symbiose;
Des lamentations, des muses à terre,
De drôles de potions, et un petit cimetière.
L.V
Eté
(D’après un tableau de Giuseppe Arcimboldo).
Prendre ta main et dessiner les contours
Les retours de demain sur nos souvenirs
Une pomme, une poire, un fruit qui va périr
Toucher des yeux la matière qui glisse,
Qui devient sauvage ou câline.
Cligner de l’œil et faire des ombres sur la feuille
Faire respirer sa rétine sur l’odeur de la térébenthine.
Ecoutez avec son nez cette histoire qui parait illusoire
Entendre le pinceau faire l’amour avec la toile
Discerner les peaux mortes de cette nature vivante
S’enfermer dans l’atelier du silence,
Dans le ventre de l’attente.
L.V
Nighthawks.
(D’après un tableau d’Edward Hopper).
C’est dans une rue déserte que l’on trouve ce bar solitaire.
Des ombres réelles se collent aux baies vitrées,
Et dans le couloir des pas sont abandonnés.
De l’autre côté du temps
On aperçoit Madie, John et Walter
Et sur le comptoir quelques verres.
Des traits clairs sur fond sombre,
Un peu de poussière pour se morfondre
Une architecture rigide,
Et des morceaux de murs livides.
C’est un obscur théâtre qui communie dans la lumière,
A l’intérieur ça sent le tabac froid, le jasmin et l’énigme policière.
Les couleurs semblent avoir effacé le monde qui gesticule,
Pourtant autour d’eux la réalité se bouscule.
L.V
Des piles de livres entassés,
Des feuilles pliées, chiffonnées,
Une rouge fanée,
Un cuivre poussiéreux,
Un poème très vieux.
Une étagère désastreuse,
Dans le journal : une voleuse!
Une mouche écrasée,
Une flamme évasée,
Un miroir sans double jeu,
Des photos et un pieu.
Un tampon avec l’initiale: L,
Un ange dans un four sans ailes.
Un tableau sans lueur,
Une ombre qui fait peur.
Une tortue avec une carapace dodue,
Dans le radiateur, un poisson tout velu.
Une boule immensément grandiose,
Une robe pourpre en symbiose;
Des lamentations, des muses à terre,
De drôles de potions, et un petit cimetière.
L.V
Eté
(D’après un tableau de Giuseppe Arcimboldo).
Prendre ta main et dessiner les contours
Les retours de demain sur nos souvenirs
Une pomme, une poire, un fruit qui va périr
Toucher des yeux la matière qui glisse,
Qui devient sauvage ou câline.
Cligner de l’œil et faire des ombres sur la feuille
Faire respirer sa rétine sur l’odeur de la térébenthine.
Ecoutez avec son nez cette histoire qui parait illusoire
Entendre le pinceau faire l’amour avec la toile
Discerner les peaux mortes de cette nature vivante
S’enfermer dans l’atelier du silence,
Dans le ventre de l’attente.
L.V
Nighthawks.
(D’après un tableau d’Edward Hopper).
C’est dans une rue déserte que l’on trouve ce bar solitaire.
Des ombres réelles se collent aux baies vitrées,
Et dans le couloir des pas sont abandonnés.
De l’autre côté du temps
On aperçoit Madie, John et Walter
Et sur le comptoir quelques verres.
Des traits clairs sur fond sombre,
Un peu de poussière pour se morfondre
Une architecture rigide,
Et des morceaux de murs livides.
C’est un obscur théâtre qui communie dans la lumière,
A l’intérieur ça sent le tabac froid, le jasmin et l’énigme policière.
Les couleurs semblent avoir effacé le monde qui gesticule,
Pourtant autour d’eux la réalité se bouscule.
L.V
mardi 1 septembre 2009
APNEE
Apnée
Léthargie dans le fond de mon âme,
Je me noie tel un Zombie.
Muette dans le vacarme,
Suspendue par le contour des individus,
Je danse avec la pluie
Ombre pâle ne chante plus
Les plaintes sont murées,
Crainte et fierté,
Silence d’une Vanité.
Et cette chambre froide où
Je fais semblant de dormir
Est un prétexte pour éviter de te voir,
Eviter de mourir.
Abîme de mon être sans envergure.
O toi l’ignorance…tu es le combat
Que la nuit rend plus dur.
Tes vagues imaginaires colorent mon cimetière
Qui tourne et qui tournoie sur ma passion
Prison d’amour et haine de moi…
Triste respiration !
L.V
Léthargie dans le fond de mon âme,
Je me noie tel un Zombie.
Muette dans le vacarme,
Suspendue par le contour des individus,
Je danse avec la pluie
Ombre pâle ne chante plus
Les plaintes sont murées,
Crainte et fierté,
Silence d’une Vanité.
Et cette chambre froide où
Je fais semblant de dormir
Est un prétexte pour éviter de te voir,
Eviter de mourir.
Abîme de mon être sans envergure.
O toi l’ignorance…tu es le combat
Que la nuit rend plus dur.
Tes vagues imaginaires colorent mon cimetière
Qui tourne et qui tournoie sur ma passion
Prison d’amour et haine de moi…
Triste respiration !
L.V
Poèsie
Glissade et changement de son
Un cil bat, une voyelle tombe
Etrange nuit sur un étrange monde
Un navire dans l’âme
Et le retour à la vie
J’ai fermé la porte aux décombres
Miroir sur ce que je suis ;
Une mer assagie
Un voile sur les ombres.
Je disais : impalpable et toujours éphémère
Plus de temps, pas de place,
Le bonheur est poudrière :
Urne où les cendres se détachent.
Désormais je crois en un autre voyage
Celui où les êtres se guettent,
S’arrêtent…
Contemplent d’autres horizons
Mirant les lumières d’un éclair sur les vagues
Doux tourbillon.
L.V
Un cil bat, une voyelle tombe
Etrange nuit sur un étrange monde
Un navire dans l’âme
Et le retour à la vie
J’ai fermé la porte aux décombres
Miroir sur ce que je suis ;
Une mer assagie
Un voile sur les ombres.
Je disais : impalpable et toujours éphémère
Plus de temps, pas de place,
Le bonheur est poudrière :
Urne où les cendres se détachent.
Désormais je crois en un autre voyage
Celui où les êtres se guettent,
S’arrêtent…
Contemplent d’autres horizons
Mirant les lumières d’un éclair sur les vagues
Doux tourbillon.
L.V
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