Glissade et changement de son
Un cil bat, une voyelle tombe
Etrange nuit sur un étrange monde
Un navire dans l’âme
Et le retour à la vie
J’ai fermé la porte aux décombres
Miroir sur ce que je suis ;
Une mer assagie
Un voile sur les ombres.
Je disais : impalpable et toujours éphémère
Plus de temps, pas de place,
Le bonheur est poudrière :
Urne où les cendres se détachent.
Désormais je crois en un autre voyage
Celui où les êtres se guettent,
S’arrêtent…
Contemplent d’autres horizons
Mirant les lumières d’un éclair sur les vagues
Doux tourbillon.
L.V